Le stage de l'assiette qui nous a laissé bouche bée
Merci pour
la beauté, merci pour votre poésie, merci de tout ce qui peut être.
Me voilà atterrissant
en douceur du voyage fait ce week-end.
Nous étions au
final 8 en tout, avec les ajustements de dernière minute, une place qui se
libère et trouve preneuse dans la foulée. Le stage a déjà commencé, tout se met
en place sans effort. Seront là les personnes qui se sont données rendez-vous
sans le vouloir, sans l’envisager, sans le soupçonner.
Nous sommes
à chaque fois surpris avec Muriel, non pas de ce qu’il s’opère mais toujours de
ce qui se révèle.
Je veux parler
ici d’êtres humains et de leurs failles
à peine voilées, de leurs débordements épiques et touchant, de leur non-dits se
tenant à un pas de la sortie de la cage séculaire, de leur beauté étranglée
avec des yeux déjà dans le soleil, de leurs
talents pétris de peur et d’envie, de leur désir cherchant une forme, de leur liberté à fleur d’âme, de leur
solitude cherchant l’ étreinte d’un quotidien heureux...
Mais voilà,
les masques s’effritent autour d’un exercice, d’une danse ou d’une parole. Et l’air
se charge d’anciens et connus nuages noirs et lourds et ils viennent remplir l’espace
de la pièce, l’orage intérieur trouve enfin une place, hors de soi.
À ce moment,
tout nous bouscule, vacille…
Et ensemble,
à l’unisson, à l’instant de ce point de tension, nous accueillons,
nous convoquons une clé possible, nous
invitons au passage avec toute la force du groupe présent, avec toute la
fragilité de l’instant, avec tout ce qui se passe sur d’autres plans pour faciliter
ce mouvement.
Et, quelque
chose jaillit…
Et autre
chose se dessine sur les visages
Peut-être est-ce
ce petit peu de lumière s’arrimant à la pupille ?
Peut-être,
le scintillement silencieux de cette lampe en nous ?
Peut-être…
Merci pour
la beauté, merci pour votre poésie, merci de tout ce qui peut être.
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